Constantine. la ville des ponts suspendus. l’une des plus vieilles villes du monde, située au nord est de l’Algérie. Symbole de la culture arabo-andalouse, Constantine est également un centre culturel, architectural, et industriel important. elle possède un charme unique. de par son histoire et ses richesses naturelles, une ville littéralement coupée en deux par un vide abyssal, que relient de multiples ponts.
1 – La Place du 1er Novemebre:

Celle que l’on nomme place de la Brèche. elle se trouve au cœur de la ville de constantine.
Cette grande esplanade a été inaugurée en 1937.
elle tient son nom du fait de l’invasion française. c’est à cet emplacement, que les soldats français furent une percée, pour occupé la ville.
votre visite vous mène vers la place du théâtre, la poste, le palais de justice, ainsi que les restaurants et cafétérias les plus fréquentés de la ville.
2 – La Médina de Constantine:

le cœur historique de Constantine, classée patrimoine nationale depuis 1990.
Elle est aussi appelée le rocher, car elle est construite sur un bloc de calcaire.
bâtie en dégradé depuis la Casbah, jusqu’aux quartiers bas de la Souika.
La vieille ville est ceinte de deux côtés par le ravin du Rhummel, et du troisième, par un escarpement.
Des ponts et passerelles, relient la médina au reste de l’agglomération.
La médina de Constantine, se compose de plusieurs oumma, qui veut dire quartier. Les principaux sont ceux qui se situent, aux quatre extrémités de la vieille ville. Tabia, Casbah, El Kantara, et Bab el Djabia.
3 – Tiddisse:

une ancienne cité numide, puis romaine, qui dépendait de Cirta.
Elle est située sur le territoire de l’actuelle commune de Béni amidène, dans la régionde Constantine Algérie.
tiddisse marque la présence d’une vieille civilisation berbère, à travers des inscriptions libyques, et des symboles sur la poterie berbère.
la cité a été modifiée par les romains, et aménagée selon leur système d’urbanisation.
Cette agglomération prospère, établie sur un plateau, possédait une porte monumentale, des thermes, des installations industrielles, un sanctuaire de Mithra, daté du quatrième siècle avant jésus cri, mais aussi une chapelle chrétienne.
Des châteaux d’eau, et des citernes de toutes formes, rappellent que la ville a peu à peu été abandonnée, car elle manquai de sources.
4 – Le Musée National Cirta:

il présente le passé de la ville, de la préhistoire aux périodes numide, romaine, afsside, ottomane, et coloniale.
Aussi, il expose les vestiges de Tiddisse, et de la Kalâa des Béni ammade.
Il a été construit suivant le modèle gréco-romain. un édifice rectangulaire, avec un jardin au milieu, et un couloir décoré de piliers.
Le musée contient trois pavillons: celui des objets archéologiques, des beaux-arts et de l’ethnographie.
La collection du musée, se compose de plus de 7 000 pièces d’antiquités, de tableaux, et de pièces ethnographiques, qui appartiennent aux diverses époques historiques, depuis la préhistoire à la phase islamique, en passant par celles libyque, punique, romaine, et byzantine.
5 – Le Palais Ahmed Bey:

la trace vivante de la civilisation Ottomane.
Sa construction fut entreprise en 1826. Inauguré en 1835, et ne tarda pas à être occupé par l’armée française, et visité par Napoléon 3.
Le palais Ahmed Bèye, appelé aussi palais de la Division, occupe tout un côté de la place Foch. ancienne place du Palais, aujourd’hui place S’il aouasse.
Ce vaste édifice de 5609 mètre carré, fut construit sur l’ordre du dernier Bèye, à l’emplacement de vieilles maisons, accolées les une aux autres.
Il fut terminé peu de temps, avant la prise de Constantine par les Français.
Pour sa construction, Ahmed Bey eut recours, à deux artistes réputés, El adj el-Djabri, originaire de la ville, et le Kabyle, El-Khéttabi.
6 – La Mosquée Emir Abdelkader Constantine:

Elle accueil jusqu’à 15 000 fidèles, et comporte deux minaretsde 107 mètres de haut, Le tout sous une coupole, culminant à 64 mètres.
L’idée de construire une grande mosquée à Constantine, remonte à 1968.
sa réalisation devait se faire, dans le quartier Émir Abdelkader, d’où l’appellation de l’actuelle mosquée.
Le Colonel Bénamede, membre du Conseil de la Révolution, et Commandant de la 5ème Région militaire, après différents contacts avec les promoteurs, soumit le projet au Conseil de la Révolution.
Le président Houari Boumediène s’intéressa au projet, et sous son impulsion de simple mosquée, le projet se transformera, en Université Islamique, et mosquée Émir Abdelkader. La première université islamique moderne algérienne naquit.
7 – Le Monument Aux Morts De Constantine:

réalisé en hommage aux enfants de la ville, morts durant la Première Guerre mondiale entre 1914 et 1918.
Plus de 800 soldats, musulmans, chrétiens, et juifs originaires de la ville de Constantine, ont vu leur nom gravé, sur des plaques en bronze.
Érigé à plus de 695 mètres d’altitude, sur une falaise, bordant la rive droite du Rhummel, face au vieux rocher de la ville de Constantine.
surplombant le pont suspendu de Sidi M’Cid, le Monument aux morts, bénéficie d’un site exceptionnel.
Après avoir escaladé les 36 marches en pierre de taille, on arrive devant le monumentale arc de triomphe, de 21 mètres de haut, inspiré de celui de Trajan à Timgad.
8 – Le Pont de Sidi Rached:

un viaduc routier, qui traverse les gorges du Rhummel, et relie le quartier Coudiate du centre-ville, à la gare de Constantine.
Il a été construit entre 1907 et 1912, par l’ingénieur Aubin Eyraud, avec l’aide de Paul Séjourné qui en a conçu les cintres, et a terminé la construction.
Lors de sa construction,Il était le plus haut pont en maçonnerie du monde.
il est composé de 27 arches. L’ouvrage a une longueur totale de 447 mètres.
La construction du pont de Sidi Rached, s’étale de 1907 à 1912, concomitamment à celle du pont de Sidi M’Cide.
9 – Le Pont El Kantra:

il franchit les gorges du Rhummel.
Un premier pont comportant un aqueduc à siphon, fut édifié par les Romains sous l’Antiquité.
Sur ses vestiges, un nouveau pont fut édifié dont la réalisation, ordonnée par Sala Bèye en 1792, et fut confiée à son architecte maltais Bartoloméo.
Il était alors formé de 4 arches de pierre. En 1836, il fut le théâtre d’assauts infructueux, de l’armée française au cours du siège de Constantine.
Le pont s’étant écroulé en 1857, il fut reconstruit entre 1860 et 1863, sous la forme d’une arche principale métallique, reposant sur deux piles de pierre.
Ce nouveau pont, débouchait sur une porte monumentale, qui devenue inadaptée, et a été détruite en 1922.
Le pont a été profondément remanié en 1951.
10 – Le Pont Sidi M’cid de Constantine:

un pont suspendu, qui traverse les gorges du Rhummel, et relie la médina de Constantine, au centre hospitalo-universitaire.
Sa construction décidée, après l’ouverture de l’hôpital de la ville, évite aux Constantinois, de faire un long détour, par le Pont d’El Kantara, pour se rendre au C H U.
Conçu par l’ingénieur Ferdinand Arnodin, sa construction débutée en 1908.
il fut achevée et inaugurée le 19 avril 1912, en même temps que le Pont de Sidi Rached.
il est long de 164 mètres, large de 5 mètres 70, et peut supporter une charge de 17 tonnes. un Pont routier, doté d’un tabler métallique retenu par 12 câbles, dont 4 principaux.
Il domine les gorges de 175 mètres, et permet une vue exceptionnelle sur une partie de la ville, jusqu’à la vallée de hamma bouziane.